Transport frugality program

Main interest of the Cluster Campus Paris Saclay is to find competences and partners within a reach, but the territory is pretty extended and it was getting completely paralyzed by exponential mobility caused by more research collaborations, business meetings, temporary visitors on top of daily commuting and normal local traffic.

UMR (Mixed Research Units) working on mobility programs launched an experimentation on ‘transport frugality’ at the scale of the Cluster Campus. 

Core concept was to turn up-side down the paradigm of hyper-mobility first leveraging on ‘mobility fatigue’ among employees loosing hours in traffic jump and business trips, and second focussing on the quality of relationships with less meetings for better quality of relationships and more distant meeting in between. They test the concept: ’It’s my travel day’ as a new social norm pushing people to group meetings on the same day or ‘It’s office day’ when most of employes meet at the office and organize distant work the rest of the week. They kick-off services like the now well known ’InterCal.com’ mixing shared calendars with algorithms of transportation logistics: the result is optimized grouping of meetings and less mobility within communities of partners working together. 

The more Paris-Saclay turn to be a tight scientific and business community, the more distant collaboration was set as the default and personal mobility tends to be seen as the cherry on the cake rather than the daily routine, kicking off emergence of what is called now a ‘transport frugal society’

 

 

Le Programme Transport Frugal

Le Cluster Campus Paris Saclay cherche à se doter de compétences et des partenaires vivant à proximité ; mais le territoire, assez étendu, est devenu de plus en plus paralysé par la mobilité exponentielle causée par de nouveaux partenariats de recherche, des réunions professionnelles, des visiteurs temporaires additionnés à l’habituel traffic local.

L’UMR (Unité Mixte de Recherche) qui travaille sur la problématique des transports a lancé une expérimentation portant sur le ‘transport frugal’ à l’échelle du Cluster Campus.

Le cœur du concept était de renverser le paradigme de l’hyper mobilité, premièrement en tenant compte de la fatigue liée à la mobilité chez les employés perdant des heures en transports et voyages professionnels, et deuxièmement en se concentrant sur la qualité des rapports entre collaborateurs, qui s’améliore en diminuant et en espaçant les réunions.

Ils ont testé le concept « mon jour de voyage » comme une nouvelle mesure sociale, encourageant les professionnels à regrouper sur une journée leurs réunions. Dans la même veine, le concept « jour de bureau » où la plupart des employés se retrouvent au bureau, alors qu’ils organisent leur travail à distance le reste de la semaine.

Ils ont lancé des services comme celui bien connu aujourd’hui intitulé « CalendrierCommun.com » en mélangeant des agendas communs avec des algorithmes de logistique des transports. Cela a permis de créer des regroupements optimums de réunions, et moins de mobilité parmi les groupes de partenaires travaillant ensemble.

A mesure que Paris-Saclay devient une communauté d’affaires et de recherche très resserrée, les collaborations lointaines sont considérées comme un inconvénient majeur. La mobilité personnelle devient la cerise sur le gâteau, ce qui conduit à ce qu’on appelle maintenant une ‘société de transport frugal’.


 

 

Comments
One Response to “Transport frugality program”
  1. POLVI_PE says:

    Aujourd’hui la Recherche s’accorde mal du “télé-travail”, mais s’organise plutôt autour de grandes installations ou d’équipements pointus et onéreux que l’on mutualise de plus en plus entre Entreprises ou labos de recherche. Les collaborations deviennent mondiales, et les moyens de communications modernes (Internet, messagerie, vidéo-conférences, …) ne sont plus un obstacle à ces collaborations lointaines qui sont plutôt très recherchées.

    La multiplication des réunions vient du nombre croissant de projets que les peronnels ont à traiter en parallèle. Les réunions que l’on peut programmer tranquillement à l’avance n’ont en général pas lieu : on préfère les résoudre par des échanges de fichiers par e-mail.

    Les réunions permettent enfin de renouer le fil social qui se distend progressivement du fait des tête-à-tête avec nos ordinateurs, I-Phone et autres I-Pad. Les faire à l’extérieur permet également de s’ouvrir l’esprit, et de s’apercevoir que le monde existe en dehors de notre Laboratoire et du Plateau de Saclay !
    Sincères salutations.