Food sufficient campus

Urban farming and food sufficiency has always been the Graal. The experience on this issue of the Cluster Campus Paris Saclay is very interesting to look at: the Campus development master plan voted in 2011 ensured the preservation of 2 300 acres of agriculture land across the campus. But at that time, most of the agriculture was industrial production. AMAP and other community supported agriculture activists advocate that this situation was non-sense. Teaming with local authorities and agriculture labs and schools of the campus, they launch a large experimentation of local farming aiming at food self sufficiency of the campus. In 10 years they manage to turn more than 80 % of the agricultural land into local production, converting former industrial farm into smaller local organic production, giving access to land to young farming entrepreneurs and agricultural startups…

This exceptional situation challenged all the food chain with turning industrial food catering into many initiatives of ‘canteen at the local farm’; ‘one mile restaurants’ or ‘companies orchards’ installed on land spared on car parks.

 

___

 

Des campus en autonomie alimentaire

L’agriculture urbaine et l’autonomie alimentaire ont toujours été considérés comme le Graal. L’expérience du Cluster Campus de Paris Saclay est très intéressante à observer sur ce sujet: le Schéma Directeur de développement voté en 2011 garantit la préservation de 2300 hectares de terrain agricole autour du campus. Mais à cette époque, l’agriculture était massivement industrielle. Les AMAP, et autres militants membres de communautés en faveur de l’agriculture jugèrent que cette situation était absurde. En s’alliant avec les autorités locales, les laboratoires et écoles du campus, ils lancèrent un vaste projet expérimental d’agriculture locale et d’autosuffisance du campus sur le plan alimentaire. En 10 ans ils réussirent à dédier plus de 80% des terres agricoles à la production locale, en transformant les anciennes exploitations industrielles en de plus petites productions biologiques, et en rendant des terres accessibles à de jeunes agriculteurs, et à des startups dédiées à l’agriculture…

Cette situation exceptionnelle fut un défi pour toute la chaine alimentaire, transformant la restauration industrielle en de multiples initiatives comme « la cantine à la ferme » « le restaurant circuit-court » et les « vergers publics » construits sur des terrains initialement prévus pour des parkings.

 


Comments
2 Responses to “Food sufficient campus”
  1. POLVI_PE says:

    Bonjour,
    Cette thématique, déjà mise en oeuvre sur le Plateau avec la livraison périodique de “paniers de saison” que les salariés des entreprises locales commandent et payent sur Internet, est à développer fortement pour le futur.

    Cela permet en outre de mieux se situer avec son climat local (légumes et fruits de saison).

    Attention au coût qui doit être maîtrisé par les agriculteurs, afin que les prix des produits locaux ne rendent rédhibitoire l’expérimentation.
    Salutations.

  2. Bonjour,

    Terre et Cité oeuvre pour accompagner le développement d’une agriculture de proximité sur le plateau. Nous avons notamment accompagné la mise en place d’approvisionnement de proximité auprès de plusieurs restaurations collectives locales.

    N’hésitez pas à nous contacter si le sujet vous intéresse!

    contact@terreetcite.org

    Pour un aperçu des points de vente directe dans les fermes et des horaires d’ouverture, suivez le lien suivant:
    http://www.terreetcite.org/?page_id=173