Le lycée, ses équipements sportifs, sa cantine, son internat… constituent une véritable ‘cité scolaire’ au sens d’un morceau de ville, d’un échantillon de l’infrastructure urbaine, d’une micro-société où l’on apprend, au sein de la communauté éducative, la vie en société… Comment mettre à profit cette métaphore pour guider l’organisation des modes de vie dans le lycée? Comment utiliser l’infrastructure même du lycée comme vecteur d’enseignement?

– Une signalétique sensible pour mieux révéler la vie du lycée…
Quel que soit sa qualité, l’architecture du lycée ne parvient pas à révéler la diversité des activités qu’il abrite, de la mémoire qui le précède, des flux qui s’y entrechoquent. Il est possible de donner à voir cette richesse, par exemple à travers une mise en scène des anciens (promotions, directeurs, équipes techniques, projets) pour recréer la mémoire de l’établissement, une nouvelle signalétique sensible et numérique qui valorise les lieux, les événements et les cours, ou encore du “mobilier scolaire” qui rende visible l’activité numérique de la communauté éducative…

– Une information lycéenne plus horizontale…
Dans cette micro-société, l’expression passe par la confiance et la modération a posteriori, et une dynamique basée sur une autonomie encadrée ; ce sont les lycéens qui animent le système d’information lycéen (type Campus Wall), mais aussi le “netvibes” des journaux lycéens de toutes les régions diffusé sur un écran géant tactile, ou encore qui co-rédigent des “guides du routard lycéens” pour mieux vivre dans l’établissement…