C’est aujourd’hui qu’a débuté le partenariat entre l’Ensci et la 27ème région, projet associatif faisant office de laboratoire d’idées pour les 26 régions françaises.

Durant cette première séance à été évoqué l’idée de design de politique publique et de “territoire en résidence” à travers une série de présentations d’actions menés par la 27ème région dans différents lycées de France. Nous avons ainsi pu commencé à appréhender le concept de  lycée participatif dont les questionnements émanent de l’intérieur pour et par ses acteurs: lycéens, cpe, profs en réaction à une méthode plus classique dite du top-down dont les directives s’imposent du haut vers le bas.

Nous avons également souligné le paradoxe actuel qui veut que les lycées soient conçus et construits par des personnes qui ne connaissent pas ou très peu le quotidien des futurs usagers de ces lieux. Il à ainsi été évoqué le cas du futur lycée Jean Moulin à Revin.

Ce premier rendez-vous à également été l’occasion de réaliser les difficultés d’inscrire un projet de réorganisation d’un lycée dans la durée en raison de la nature changeante du facteur humain. En effet les élèves se renouvellent sans cesse, mais aussi le corps enseignant ou encore la direction ce qui oblige les éventuelles interventions à être rapidement tangibles par le plus grand nombre.

Voici en vrac d’autres idées et concepts évoqués lors des présentations des précédentes interventions de la 27ème régions:

• LA CARTE SOCIAL: est une carte mettant en avant les hiérarchies et différentes interactions sous-sous-jacentes entres les acteurs prédominant d’un même établissement. Ce document est particulièrement intéressant dans le sens ou il permet de mettre en exergue certaines relations invisibles de prime abord.
• LE LYCEE OUVERT: concept qui part du principe qu’un lycée est une investissement lourd pour la région mais très riches en dotations diverses (informatiques, culturelles, sportives) souvent peu exploitées par le reste de la population. (exemple: une bibliothèque doté d’ordinateurs, ouverte sur l’extérieure afin que des personnes ayant besoin d’un accès à internet puisse y accéder le weekend)
• LOGIQUE DE CAMPUS: le lycée en lien avec le concept précédent devient donc plus qu’un établissement pédagogique mais ouvre ses portes à d’autres populations et d’autres activités (concerts, festivals, ou encore musées comme c’est le cas dans de nombreux campus américains)
• APPROPRIATION: faire du lycée un lieu d’appropriation pour les lycéen à l’image de cet exemple de “foyer” en perpétuelle mutation.

Pour conclure cette première séance du “Lycée de demain” l’idée était de se demander si de MICRO-transformations peuvent apporter de MACRO-changements? Le lycée de demain peut-il dans cette logique devenir un lieu d’expérimentation à part entière ?

Voilà pour le premier épisode ! N’hésitez pas à laisser commentaires, critiques et observations!